Restauration des milieux aquatiques

 

→  Les frayères artificielles

→  Les radeaux végétalisés

→  Les fascines végétalisées

→  Les reconnexions d'annexes hydrauliques

→  Inventaires et états des lieux

→  Aménagements du ru "Le Doyen"

→  Aménagements de zone de quiétude pour poissons

 

 

Les frayères artificielles

Implantation de frayères artificielles sur le lac de la Plate Taille et suivi de la reproduction des poissons phytophiles

L’exploitation des lacs de l'Eau d'Heure pour la production d’électricité et le soutien d’étiage de la Sambre entraîne des variations quotidiennes et saisonnières du niveau de l’eau. Ces variations empêchent la bonne implantation des végétaux aquatiques qui servent de substrat de ponte à de nombreuses espèces de poissons telles que le brochet, la carpe et le rotengle. Pour permettre à ces poissons de se reproduire dans de meilleures conditions, plus de 80 m² de frayères artificielles flottantes ont été placées dans les lacs de l’Eau d’Heure et de la Plate Taille.

Frayères artificielles flottantes implantées sur les lacs de l'eau d'heure

Premières pontes observées sur les frayères

 

En 2007, plus de 9 millions d’oeufs de gardons ont été observés sur les 80 m² de frayères artificielles flottantes qui avaient été mises en place.

Début 2008, avec l’accord de l’ensemble des partenaires, la Maison wallonne de la pêche renouvelait l’expérience sur fonds propres avec le soutien logistique de l’ADPPLEH, en espérant que les frayères soient utilisées par plusieurs espèces au fil de la saison. 40 m² de frayères de type « SOVB » en fibres synthétiques de polypropylène (limite la propagation des maladies) ont été installée sur le lac de la Plate Taille en suivant le schéma établi lors de l'expérience de 2007.

Cette année, aucun oeuf de gardon n'a été observé mais, le 25 avril 2008, ce sont plusieurs milliers d’œufs de brochets qui étaient présents sur les frayères artificielles.

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Aménagements destinés à favoriser la truite fario sur le ru "Le Doyen"

 

Nettoyage du ru

Le Ru "Le Doyen" ou "Le Doyin" est un affluent de la Lesse dont la confluence se situe en aval de Lessive. La Lesse et la Lomme sont les deux rivières principales qui drainent la région. L'urbanisation croissante que connaît actuellement la Région n'a pas épargné le Val de Lesse. Le développement de cette région n'a pas été sans conséquence sur la qualité de l'eau et du milieu. Dans ce contexte, de nombreuses actions ont été menées par le Comité Royal de l'Amicale des Pêcheurs de la Lomme et de la Lesse asbl afin de sauvegarder les populations locales de truites.

 

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Inventaires et états des lieux

Etude de la qualité hydromorphologique de la rivière Eau d’Heure avec QUALPHY

 

Etude Qualphy sur la rivière Eau d'Heure

Dans le but d’établir un cadre communautaire pour gérer durablement les cours d’eau et leurs écosystèmes, la Directive Cadre sur l’Eau a été instaurée au niveau européen. Cette Directive prévoit un état des lieux de chaque district hydrographique et ensuite l’élaboration d’un plan de gestion et d’un programme de mesure en vue de l’atteinte du bon état écologique pour 2015. Des outils tels que QUALPHY (Agence de l’Eau Rhin-Meuse) ont été développés afin de permettre l’évaluation de la qualité physique des cours d’eau, indispensable à la planification des actions d’amélioration des habitats aquatiques et à la gestion des ressources naturelles associées. Cette étude porte sur l’analyse des paramètres hydromorphomogiques de l’Eau d’Heure avec QUALPHY.

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Evaluation de la qualité physique des cours d'eau à l'aide de l'outil QUALPHY, étude de cas appliquée au Bocq

 

Etude Qualphy sur le Bocq

Des perturbations d’origine anthropique modifient souvent de manière irréversible le milieu physique des cours d’eau, entraînant des répercussions néfastes sur les écosystèmes associés et les faunes qu'ils abritent. Des outils tels que QUALPHY ont été développés afin de permettre l’évaluation de la qualité physique des cours d’eau, indispensable pour la planification des actions d’amélioration des habitats aquatiques et la gestion des ressources naturelles associées. Cette étude porte sur la masse d’eau aval du Bocq, qui s’étend de la confluence avec le Petit Bocq jusqu’à l’embouchure dans la Meuse.

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Aménagement d'une zone de quiétude pour les poissons sur la Biesmelle

Contexte

En octobre 2016, un aménagement de types « caches sous berges » a été réalisé par la Direction des cours d’eau non navigables (DCENN) au lieu-dit « Le Haut Marteau » à Biesme-sous-Thuin. Ce tronçon de rivière présentait des lacunes en matière de capacité d’accueil de la faune aquatique. L’artificialisation et la rectification des berges dans ce secteur a réduit drastiquement les habitats de la rivière. Les petits organismes aquatiques et les poissons ont vu disparaître une grande partie de leurs zones de refuge. Il existe diverses façons de réaliser des caches sous berges.

Dans le cas de la Biesmelle, les agents de la Direction des cours d’eau non navigables ont disposé plusieurs troncs couchés longitudinalement dans un renfoncement de la berge. Les troncs étant flottant, ceux-ci ont été maintenus émergés au moyen de pieux en chêne. L’ensemble de l’aménagement a ensuite été recouvert par une géonatte recouverte de terre. Des saules des vanniers ont été plantés pour finaliser l’aménagement. Le système racinaire de ces arbres devrait rapidement s’immiscer à travers la géonatte et les troncs d’arbres de l’aménagement afin de stabiliser l’ensemble et de renforcer l’effet de caches pour la faune piscicole.

 

Zone Q

 

 

De nouvelles caches en 2017

Suite à ce projet pilote et en vue d’augmenter la capacité d’accueil pour la faune aquatique du secteur du « Haut Marteau », la Fédération halieutique et piscicole du sous-bassin de la Sambre avec le soutien de la Maison wallonne de la pêche souhaitait réaliser d’autres caches à poissons, du même type que celles réalisées par les cours d’eaux non navigables. Après avoir obtenu les autorisations nécessaires, six nouveaux aménagements de types « caches sous berges » ont pu voir le jour.

Ceux-ci ont été réalisés et financés par la Direction des cours d’eau non navigables. Les aménagements et les matériaux utilisés sont des éléments que l’on retrouve à l’état naturel dans nos cours d’eau, ils offrent donc de bonnes garanties quant à l’attractivité de l’aménagement pour l’ichtyofaune. La multiplication d’aménagements de ce type devrait permettre d’assurer le développement et le maintien des populations piscicoles en place, toutes classes d’âge confondues.

 

Zone Q

 

 

Suivi

Les aménagements seront suivis par les membres de la société de pêche locale et la Fédération Halieutique et Piscicole du sous-bassin de la Sambre en collaboration avec la Maison wallonne de la pêche.

Ce suivi pourra se faire de différentes façons : réalisations d’images subaquatiques, observations directes, capture de poissons à proximité des aménagements, etc. Des pêches électriques pourront également être réalisées par le Service de la pêche, de façon à estimer l’évolution de la capacité d’accueil des aménagements pour les espèces piscicoles.

 

Zone Q

Voir aussi :

→ Qualité hydromorphologique de l'Eau d'Heure
→ Qualité hydromorphologique du Bocq
→ Restauration du Ru "Le Doyen"
→ Pollution de la Dendre du 23/09/2007
→ Historique des pollutions majeures en Wallonie