Les écloseries en pleine action
12 décembre 2024
Depuis de nombreuses années déjà, les groupements de pêcheurs sont à la fois soucieux de préserver les populations piscicoles à long terme, notamment lorsque celles-ci se distinguent sur le plan génétique, et de proposer à leurs membres des poissons d’une qualité irréprochable, tout en gagnant en autonomie et en indépendance en matière de production piscicole.
Les écloseries
La production d’œufs et d’alevins est née dans un premier temps de la volonté, bien légitime, de maîtriser l’ensemble du cycle de production de la truite, gage, notamment, d’une qualité préservée de bout en bout.
C’est sur les bords de la Grande Ourthe, à Chanxhe, que la première écloserie issue du monde de la pêche a vu le jour. Les truites et les truitelles produites à Chanxhe sont destinées au repeuplement de la Grande Ourthe et de la partie terminale de l’Amblève, deux secteurs classés dans les voies hydrauliques et où seul le permis de pêche wallon est donc requis pour pêcher.
Par la suite, d’autres écloseries ont vu le jour en Wallonie, notamment dans le sous bassin de la Vesdre avec les écloseries de la société Vesdre Pêche et Nature (V.P.N.) et de la Ligue Royale des Pêcheurs de l’Est (L.R.P.E.). Ces deux structures produisent des alevins de truite fario de souche Vesdre destinés à repeuplement des rivières du sous bassin de la Vesdre.
Pour le sous bassin de l’Amblève, l’écloserie provinciale du Pouhon, établie à Trois-Ponts, le long du Baleur, produit également des alevins de truites fario de souche Amblève de façon à soutenir les populations du sous bassin.
Une dernière écloserie est également à l’œuvre en Wallonie, dans le sous-bassin de la Moselle cette fois. Etablie à Wardin (commune de Bastogne) elle est consacrée à la production de truites à mesure au départ de géniteurs de type pisciculture.